fiche hess

Interview L'2 L'ENF


renaissance
Interview L'2 L'ENF

Après avoir diffusé quelques morceaux du groupe L’2 L’ENF dans ses playlists mensuelles (dont certains sont encore en écoute), RADIO UNDA a voulu en savoir plus sur ce groupe sous-médiatisé originaire du Val de Fontenay (94). Un entretien fleuve qui vous permettra de mieux aborder leur écriture et leur street-album « RENAISSANCE » dans les bacs depuis Avril 2008.




01) Salut L'2 L'ENF! Tout d'abord, merci à vous d'avoir accepté cette interview! Pouvez-vous vous présenter pour les auditeurs qui ne vous connaitraient pas?


KID KORONONES: KID KORO, rappeur depuis 1996. Alors je vais brièvement présenter le truc. Déjà L’2 l’ENF ! Pour ceux qui ne savent pas comment ça se prononce ou ce que ça signifie, c’est le diminutif des « ailes de l’enfer ». Ensuite, c’est un groupe composé de moi-même et de RUSSY. Les gens pensent qu’on est 4 car la pochette induit en erreur, on a avec nous nos deux beatmakers (le BPM crew) qui ont investi dans ce projet autant que nous. Mais c’est L’2 pas L’4. Enfin, ça vient du Val de Fontenay, du 94, banlieue Est.

RUSSY : RUSSY aka Bilal pour les intimes. 25ans, rappeur de Val de Fontenay, membre du groupe L’2 L’ENF…

DJO : DJO, beatmaker depuis 8 années, et membre du BPM Crew avec COYOTE. J’m’occupe aussi de l’enregistrement.

COYOTE : Bien voilà, moi je suis COYOTE, concepteur musical. J’ai commencé le son avec DJO, mon soss’.


02) Quelles sont vos influences musicales, et comment en êtes-vous venus au Rap?


RUSSY : Mes influences sont diverses et variées. Beaucoup de Rap et de Reggae. À la base, ça a commencé d’un délire entre potes, puis progressivement c’est devenu sérieux. Ensuite, j’ai rencontré mon acolyte KID avec qui j’ai fait mes classes autant rapologiques que scolaires pour fonder notre groupe.

KID KORONES : Pas mal de Rap ricain des années 90, du Rap français d’avant 2000, de la Soul, du Funk…

DJO : Je ne suis pas c’qu’on peut appeler un mec éclectique. J’écoute du rap depuis que j’ai 10-11 ans. Français principalement et un peu d’cainri. Je kiffais trop le Rap pour ne pas en faire. Mais pas assez bon au micro donc j’ai fait du son.

COYOTE : En Rap français : Oxmo Puccino , Arsenik , IAM , 113, Mafia K’1 Fry , La Rumeur. En

Rap ricain : MOP, DMX, Gangstarr, ONYX, Busta Rhymes, Kayne West, Common. À la base, j’étais à fond dans les jeux vidéo, encore maintenant d’ailleurs, et un jour, DJO est tombé sur un jeu musical appelé MUSIC2000. On a pris ça au sérieux et on a fini par faire des instrus…



03) Comment qualifierez-vous votre style de Rap?


RUSSY : Rap authentique, sincère et engagé. J’entends par là un rap qui revendique des choses, pas forcément politiques.

KID KORONES : C’est du L’2, dans le sens où on ne calcule pas trop ce qui se passe autour de nous. Tu peux aimer ou ne pas aimer, mais on vient avec notre univers, et on ne cherche pas à se calquer sur une tendance. Chacun peut définir notre rap comme il l’entend : pour moi c’est de l’autosatisfaction dans le sens où je fais la musique que j’ai envie d’écouter. Pour toi, ce sera peut-être de la merde, pour lui ça déchirera, pour elle ce sera trop à l’ancienne… Juste pour te dire que y’a pas eu d’études de marché, on donne un truc sincère après les gens en font ce qu’ils veulent.



Rap francais, l'2l'enf

04) Vous avez sorti en Avril 2008 votre premier street-album, intitulé « Renaissance », dans quel état d'esprit avez-vous abordé son élaboration?


RUSSY : L’état d’esprit était de celui de challenger, donc avec toute la détermination nécessaire. Dès fois d’ailleurs un peu de naïveté. Le but était de se faire un nom, une place.

KID KORONES : Pour ma part sans pression particulière, le rap n’est pas mon métier, c’est et ça doit rester un plaisir. On ne s’est jamais fixé de date pour boucler ce disque. On a pris notre temps, on écrivait quand on avait l’inspi, on posait quand on avait envie de le faire, et les morceaux se faisaient les uns après les autres. Tout s’est fait à l’instinct en emmerdant le formatage : si on voulait faire un morceau de 6 minutes on le faisait. T’as vu quand il me reste des trucs à dire après 16 mesures, je me prive pas de continuer. C’est ça le rap pour moi, un coup c’est mûrement réfléchi un autre c’est plus impulsif, plus bordelique. Ça ne nous intéressait pas de sortir un street-album comme j’en ai entendu où les mecs rappent super bien sur de bonnes prods mais sans âme ni personnalité. Le trop lisse, on ne mange pas de ce pain là.

DJO : Pour moi, c’était la concrétisation d’un délire entre potes.

COYOTE : J’ai ressenti beaucoup d‘inquiétude, de doutes, mais en même temps de joie, d’impatience, et de satisfaction d’entreprendre quelque chose.



05) Pourquoi avoir choisi ce titre? En quoi est-ce une renaissance?


RUSSY : Il est fortement symbolique. Tout le monde dit « que le rap est mort », mais c’est mal nous connaître (rires). On revient sur les fondamentaux à une époque où tout et n’importe quoi se crée. L’innovation est positive pour autant qu’elle ne dénature pas la base.

KID KORONES : À titre personnel, le nom «  Renaissance » correspond aussi à une période de la vie du groupe. Il marque un retour aux affaires de l’équipe à un moment où chacun faisait ses diez de son côté. Après, à aucun moment on estime avoir pondu un classique : ce disque c’est plus un truc qui dit : « regardes comment c’est le vrai rap p’tit con, on t’en donne notre définition, nos bases. T’sais à l’époque où les mecs n’avaient pas d’crêtes et un peu de jugeote. »

COYOTE : Pour moi ce titre je l’ai pris un peu personnellement, car dans mon enfance j’ai plus ou moins traversé des étapes difficiles... En gros, sans faire étalage de ma vie personnelle, le fait de concrétiser ce projet m’a permis de renaître intérieurement. Donc j’ai adhéré à ce titre.



06) Quels sont les featurings et les producteurs de votre street-album?


RUSSY : Les featurings de l’album sont avec des proches. Il y a l’équipe type, mcs de notre crew, FRS et PAH-1 (deux MCs et potos espagnols), TEDDY un chanteur R’n’B et AMIKARIM, une chanteuse.

KID KORONES : Il y aussi ESSAN, FRIZZR, KARTIER ROUGE, F.O.X, toujours la famille.

DJO : Au niveau prod, tu retrouves le BPM Crew, donc COYOTE et moi-même, sur la quasi totalité du disque.



07) Pour les invités, vous avez choisi de faire appel à vos proches, que ce soit au niveau des productions ou des featurings. Pourquoi n'avoir pas sollicité d'autres personnes?


RUSY : Parce que le but était d’apporter notre univers et d’y faire rentrer tout le monde. On voulait la reconnaissance de notre travail et pas celle d’un nom.

KID KORONES : Ça tombe bien que tu poses cette question ça me permettra de faire passer un message perso à certains rappeurs. Depuis quand on a besoin de collaborer avec quelqu’un pour sentir qu’on existe ? Je vous jure que vous avez besoin de personne. Après si ça vous intéresse de raquer 300€ minimum pour un mec qui vient juste prendre son billet mais surtout pour un morceau médiocre qui tournera au grand max dans vos quartiers faites ce que vous avez à faire. Mais dites vous bien que dans la ville d’à côté y’a aussi tel petit groupe qui a lâché son billet. Tout ça pour dire que le featuring ça me botte pas des masses si y’a pas d’feeling derrière. On n’en a rien branler si c’est pas constructif. Aujourd’hui trop de gens font du son non pas pour donner de la qualité mais pour avoir l’impression d’être en place. Malheureusement, je suis au regret de t’annoncer que t’es personne mon frère, enfin si… le même qu’avant amputé de 300€ ma gueule !!!



08) Vous qualifiez votre écriture de sombre et réaliste, est-ce qu'on pourra un jour vous voir faire des morceaux un plus "optimistes"?


RUSSY : Il ne s’agit pas de pessimisme ou de positivisme mais d’état d’esprit. Je respecte le rap flow autant que le rap à texte. Le truc c’est faire bien ce qu’on sait faire. Notre style est basé plutôt sur des faits que sur de la technique donc forcément c’est plus difficile de s’exprimer pleinement sur des instrus plus freestyle. Toujours est-il que je suis, et on est, ouvert à toutes sortes de propositions pour autant que ça nous ressemble et que ça reste rap.

KID KORONES : Les textes reflètent l’état d’esprit du moment, donc peut être un jour mais pas juste pour le faire.



09) Vous avez clippé « LBDLR (Le Bruit De La Rue) » comme premier clip, avec une très bonne réalisation soit dit en passant. Ce morceau vous semblait-il le plus emblématique de l'album?


RUSSY : C’était le plus « videogénique ». Il retranscrivait bien notre envie de tout déchirer. C’est un peu celui qu’on a toujours mis en avant car il est hardcore et efficace.

KID KORONES : C’est la définition de notre rap, le bruit de la rue, le son du secteur, celui des familles entassées les unes sur les autres : L’2 L’ENF !!!…

DJO : C’est le son patate de l’album, c’était bien de commencer par clipper celui-ci. En plus, on avait pas mal de bons retours sur ce morceau.

COYOTE : Pour moi, on a pris le meilleur morceau, réalisé un bon clip, on a fait du très bon boulot à notre échelle.



10) Les morceaux « À la croisée des Chemins », qui font intervenir KID KORONES et RUSSY en solo, sont-ils résolument autobiographiques?


RUSSY : Non, en partie. On s’est inspiré de nos parcours respectifs en en grossissant certains traits pour montrer les conséquences de certains de nos actes.

KID KORONES : Une phrase de RUSSY dans la partie II résume bien le délire : «  cette fiction a de faux aires de réalité ». Personnellement, j’ai abordé le thème de manière simple dans le sens où j’ai énuméré plusieurs situations vécues par moi-même ou des proches pour créer une fiction. Sur ce morceau, je tutoie l’auditeur, ce qui permet de ne pas m’attribuer toutes les étapes de cette story mais aussi à chacun de s’y retrouver, car les situations citées sont monnaie courante dans les quartiers.



11) Selon moi, « La Fontenaysienne » est un des morceaux phares du street-album. Peut-on considérer ce morceau comme un hymne à votre quartier ou aux quartiers en général avec leurs rappeurs qui essaient de sortir du lot?


RUSSY : C’est tout à fait ça. C’est un clin d’œil à notre ville et ses quartiers. Mais aussi et surtout un hymne aux quartiers en général. De Fontenay ou pas, tout le monde peut s’y reconnaitre, car la réalité est la même partout.

KID KORONES : Le Val de Fontenay est quelque chose de très important pour moi. J’y suis né, j’y ai grandi… Il arrive un moment où forcément tu te dois de représenter ton secteur, ses familles.


12) Y a-t-il une scène développée sur Val de Fontenay, et est-ce que ce morceau va poser définitivement votre ville sur la carte du Rap en Ile de France?


RUSSY : Il y’a pas mal de mouvements et des jeunes MCs en devenir. Le but recherché en tout cas est bel et bien d’imposer notre nom et celui de la ville définitivement dans le rap français.

KID KORONES : T’as vu ici c’est pas différent d’ailleurs, y’a des petits groupes qui poussent de partout et qui veulent gratter leur part, je leur souhaite de péter l’score. Après Val, c’est pas trop une ville de rap dans le sens, où par exemple je connais beaucoup de têtes qui vont écouter du L’2 ou tel groupe de la ville mais qui s’en battent les couilles des albums des MCs sur le marché.



13) Dans le morceau « Chagé », vous dites "faire votre travail en sous-marin". Quel est votre vision de l'indépendance à l'heure actuelle ?


RUSSY : L’indépendance est un chemin difficile et périlleux financièrement. Mais il est aussi très enrichissant et formateur. L’indépendance, ça doit être un choix et non une obligation. J’entends par là que si ça permet de faire son travail de meilleure qualité, totalement libre, alors il faut foncer. Mais si c’est juste pour un style, c’est inutile. On a investi sans compter et surtout sans se soucier des retombées. On voulait réaliser cet album en totale autonomie, le gérer à notre rythme.

KID KORONES : L’indépendance n’a pas été un problème pour nous, car on en a beaucoup appris sur l’industrie. On a pris des claques mais surtout on a appris à défendre notre steak sur un terrain qu’on ne connaissait pas. Après je ne vais pas te mentir, si demain une major vient me voir en me disant que j’ai carte blanche sur mon travail et un droit de regard sur la manière de gérer sa promo, je fonce ! Je ne suis pas pro-indé, surtout quand je vois que malheureusement bien trop souvent même les disques indé sont formatés, sûrement par peur de ne pas avoir l’exposition médiatique méritée. Donc au final c’est la même soupe.

DJO : Pour moi, l’indépendance, c’est la liberté, c’est tout. Personne ne te dit quoi faire, comment le faire, et quand le faire. Ça me saoulerait d’être obligé de faire des sons à un moment où j’ai pas envie.

COYOTE : Je pense qu’elle doit être structurée, et un peu d’aide ne serait pas de refus lorsque l’on débute. Arriver à concrétiser ses projets n’est pas facile quand tu ne baisses pas ton fute.


14) Le packaging de « Renaissance » est bien soigné (avec un boitier comme ceux sortis par BOOBA la première fois en France pour « Ouest-Side », ndlr). Pourquoi ce choix surtout pour des indépendants?


RUSSY : Qui dit indépendance, dit peut être moyens restreints mais en aucun cas qualité réduite. Tout d’abord on est perfectionniste et deuxièmement, on n’a pas d’assurance pour demain donc tant qu’à faire les choses autant les faire bien !

KID KORONES : Quand tu déboules sur le marché avec un nom inconnu pour la plupart des gens, à toi de faire en sorte de donner envie aux gens de découvrir ton taff’. Faut être conscient qu’on vit dans un monde de paraître. T’auras beau faire le meilleur disque de l’année, si ta pochette n’est pas propre, tu disparaîtras plus vite que les autres sans même qu’on t’écoute, à tort d’ailleurs. Tout ça pour te dire qu’on a tenu à donner une certaine qualité aux gens ce qui est la moindre des choses. Et de toi à moi, à aucun moment on a envisagé que d’ici 10 piges on ait encore des cartons remplis de disques à la baraque.

COYOTE : C’est comme un entretien tu t’mets pas en tong malgré tes lacunes… Tu donnes le meilleur…



l'2l'enf

15) La sortie du street-album n'a pas été trop dure vu la conjoncture actuelle pour l'industrie du disque?


RUSSY : Si, très difficile. Beaucoup de portes fermées. Voilà un des autres prix de l’indépendance. On y est parfois contraint. Malgré la qualité du produit, les distrib’ restent inaccessibles, et j’en passe… Il faut très vite apprendre la débrouille, d’où la totale indépendance de notre album.

KID KORONES : Faut pas se leurrer t’arrives à rien si tu ne mouilles pas le maillot. Et si tu persistes à vouloir faire ton truc sans compromis, tu ne seras pas distribué, c’est aussi simple que ça. Mais arrive un moment où il faut faire un choix : pour nous ça a été vite vu : personne ne nous dit avec qui on devait poser, comment faire notre pochette… Mais ça c’est pas le problème des gens donc je ne développerais pas plus.

DJO : Ouais, c’est pas simple. Il y a beaucoup de disques qui sortent et tout… Mais bon, à un moment si tu t’poses trop de questions, tu fais rien donc, voilà : ON EST LÀ !!!!

COYOTE : Si si, mais la conjoncture n’est jamais bonne. En revanche, ce que tu racontes, entends et parfois et ce que l’on t’apporte peut tout changer… Pour ma part c’est tout ce que l’on fait de tout ça qui est important.



16) Quel a été l'accueil du public et des médias par rapport à votre street-album?


RUSSY : L’accueil jusqu'à maintenant reste globalement très positif du côté public mais assez froid côté medias. On y travaille pour mieux diffuser notre musique.

KID KORONES : Agréablement surpris par les retours qu’on reçoit. Nous, on représente un certain nombre de gens, un mode de vie, des idées. Quand les gens viennent te voir pour te dire « KID sur la tête de ma mère, vous êtes des vrais », c’est une victoire personnelle, la satisfaction d’un devoir accompli. Après le respect des médias, on ne va pas camper dans des braguettes pour obtenir quoi que ce soit, c’est pas notre truc.



17) Quel regard portez-vous sur la scène Rap Hexagonale et ses diverses ramifications (nouvelle vague dirty, west-coast, east-coast, etc.)?


RUSSY : La scène rap française n’est pas assez innovatrice, actrice de son mouvement. Elle suit trop le mouvement américain qui a ses propres réalités et influences. Il faut qu’on se détache et fasse la différence avec nos propres créations.

KID KORONES : Je ne te mentirais si je te disais que je m’y intéresse de près. Ça fait un bout de temps que je regarde ça d’un oeil amusé. Je vais te dire, franchement les mecs qui chantent avec des accents ricains, sapés comme si ils créchaient à Brooklyn, c’est pas mon délire. Le Dirty, je ne peux pas, je suis allergique aux onomatopées. Mais bon, s’il y a des gens qui s’y retrouvent, tant mieux pour eux. Après, ça m’arrive aussi d’entendre des morceaux d’inconnus qui déboîtent. Tant que chacun dit ce qu’il a à dire, fait ce qu’il pense avoir à faire, je respecte la démarche. Il y a de la place pour tout le monde.

DJO : Y’a pas mal de trucs que je n’aime pas, mais qui n’ont pas l’air de trop gêner les gens : des textes écrits vite fait, des mecs qui posent mal, des sons calibrés pour les soirées. Je n’accroche pas trop les délires de la scène actuelle. Après, faut pas s’contenter d’écouter c’qu’on nous propose, faut essayer de trouver les mecs qui démontent, parce qu’il y en a plein.

COYOTE : Je dirai qu’il y a de l’ambiance là dedans!! Il en faut parfois.



18)  Avez-vous d'autres projets en cours (album, featurings, compil', etc.)?


RUSSY : Quelques tapes, et des projets fusent dans nos têtes, qui vont se dessiner en fin d’année 2008, début d’année 2009.

KID KORONES : J’bosse sur mon projet solo qui s’appellera « Putes naissent quand Artistes meurent Schéma Classique » et qui sortira quand il sortira, pas de date arrêtée mais pas avant mi-2009. Sinon des compiles (« Fuck you, I’m Anonymous » en France, « Kiff Riff » en Allemagne, etc.), des mixtapes dont celles de nos potos ESSAN & FRIZZR (« Sous-Sol Mixtape », « Rap Game »), l’album de F.O.X et le 12 titres de KARTIER ROUGE, d’autres membres de l’équipe-type qui arrivent aussi…



19) Je vous remercie du temps que vous m'avez consacré et je vous laisse donc le mot de la fin!!!


RUSSY : « J’ai  le stylo chargé à chaque prise One-shot

De l’amour à donner à chaque prière One LOVE» Russy

KID KORONES : Merci à toi et ton équipe. RADIO UNDA, GRIZZMINE, c’est du solide. Big up à tous les gens qui font leur taff sérieusement. J’finirai en remerciant tous ceux qui soutiennent ce projet notamment nos soldats aux 4 coins de la France qui permettent de faire avancer le machin et pour ceux qui ne connaissent pas encore, n’hésitez pas à le prendre si vous aimez le vrai rap des banlieues.

DJO : Merci à toi de nous donner l’occasion de nous exprimer.

COYOTE : BOM, BOM…… BOM ………..TCHAK



Media:
Plus d'info: http://www.myspace.com/l2lenf


2008 © Grizzmine & Radio unda
Commentaire


    Facebook